Vendredi, 14 juillet 2017 - Planification successorale
Cependant, suivant la situation patrimoniale du testateur, une bonne planification successorale pourrait offrir d’autres avantages fiscaux. Un fiscaliste doit être consulté à ce sujet.
Il est important de bien comprendre les avantages d’une fiducie testamentaire. N'hésitez pas à me consulter pour analyser vos besoins et la pertinence d’un tel outil dans votre cas.
Mardi, 21 juillet 2015 - IMMOBILIER
La promesse d’achat...
Importante ou pas? Attention! Dès sa signature, les parties sont liées. Il
importe de consulter son notaire avant de signer ce document, car lorsqu'il
n’intervient que par la suite, la transaction doit être aménagée en fonction de
ce qui a été signé. Si la promesse comporte des lacunes ou des clauses qui
nuisent aux acheteurs ou aux vendeurs, il faudra vivre avec! Sept promesses
d’achat sur dix nécessitent un travail de négociation par le notaire avec les
parties... Si certains détails n’apparaissent pas dans la promesse d’achat, le
notaire peut rédiger un amendement pour la modifier avec l’approbation des deux
parties seulement.
Mardi, 21 juillet 2015 - IMMOBILIER
Il n’y a pas d’obligations légales à verser un acompte. Un vendeur peut l’exiger pour s’assurer que l’acheteur possède la mise de fonds requise mais... il ne faut jamais remettre un chèque au vendeur! L’acompte doit être versé dans le compte en fidéicommis d’un notaire. Il s’agit d’un compte que le notaire détient pour ses clients. L’acompte ne pourra pas être saisi par les créanciers d’un vendeur en situation financière précaire ni disparaître aux mains d’un vendeur malhonnête. L’acompte est ainsi protégé jusqu’à la signature du contrat de vente, la gestion de ces fonds étant par ailleurs bien encadrée par la Chambre des notaires du Québec.
Mardi, 21 juillet 2015 - TESTAMENT ET SUCCESSION
Saviez-vous que, sans testament, un conjoint de fait, donc une personne avec qui vous n'êtes pas légalement marié, ne sera jamais votre héritier, même si vous avez eu des enfants avec cette personne et même s'il s'agit d'un compagnon ou d'une compagne de vie depuis de nombreuses années ?
Saviez-vous que, en l'absence de testament, même si vous êtes marié, vous pourriez ne pas recevoir la totalité de l’héritage de votre époux ? En effet, ce n’est que si votre époux n’a pas d’enfant, ni père, ni mère, ni frère, ni sœur, ni neveu ni nièce au moment de son décès, que vous serez son seul héritier.
Votre situation est-elle l’une des suivantes?
Vous êtes marié, vous n'avez pas d'enfant, votre père ou votre mère vit encore au moment de votre décès : votre conjoint n'aura droit qu'aux deux tiers de vos biens, l'autre tiers allant à votre père et à votre mère.
Vous êtes marié et vous avez un enfant : votre époux héritera d’un tiers alors que vos enfants recueilleront les deux autres tiers de votre succession.
Vous êtes marié, vous n'avez pas d'enfant, ni père ni mère au jour de votre décès mais vous avez des frères/sœurs (ou neveux/nièces) : votre époux héritera de deux tiers de votre succession alors que vos frères/sœurs (ou neveux/nièces) hériteront d’un tiers.
Vous avez un conjoint de fait, vous n’êtes pas marié ni uni civilement et vous avez des enfants : 100% de vos biens iront à vos enfants en parts égales.
Dans
l'intérêt de votre conjoint et de ceux qui vous sont chers, il y a donc lieu de
faire un testament, quel que soit votre âge et peu importe la valeur des biens
que vous possédez.
Mardi, 21 juillet 2015 - TESTAMENT ET SUCCESSION
En l'absence de testament, non seulement c'est la loi qui déterminera vos héritiers mais cela pourra engendrer de nombreuses difficultés pour votre famille, vos amis et vos partenaires commerciaux. En voici un aperçu…
Scénario no 1 : Vous avez eu un enfant avec votre conjoint de fait. Vous décédez sans avoir fait de testament.
Le Code civil est
formel. Peu importe le temps écoulé depuis le début de la cohabitation, les
conjoints de fait n’ont aucun droit en cas de décès.
Votre enfant mineur est donc votre seul héritier, en vertu du Code civil du Québec. La totalité de ses avoirs devra lui être remis à ses 18 ans. Par conséquent, votre conjoint n’a aucun droit d’utiliser l’héritage dévolu à votre enfant pour acquitter les coûts reliés à la garde, l’entretien, l’éducation de l’enfant… encore moins pour subvenir à ses propres besoins! Votre conjoint est maintenant seul pour assumer toutes ces dépenses. Mais ce n’est pas tout.
Si la valeur des biens légués excède 25 000$, votre conjoint doit faire l’inventaire du patrimoine de l’enfant et mettre en place un conseil de tutelle chargé de s’assurer de sa bonne gestion comme tuteur. La loi exige qu’il fournisse une sûreté (garantie hypothécaire, contrat de cautionnement, gel de fonds) pour garantir sa gestion face à la curatelle publique. Le conseil de tutelle est formé de proches (3 personnes), comme des membres de la famille, et est nommé par le tribunal sur la recommandation d’une assemblée de parents (formée notamment des grands-parents maternels et paternels, et des frères et sœurs majeurs). Votre conjoint devra rendre compte de sa gestion une fois par année au Curateur public du Québec et remettre un rapport au conseil de tutelle, au Curateur public, ainsi qu’à l’enfant, s’il a 14 ans ou plus. À la fin de la tutelle, votre conjoint devra être en mesure de démontrer les résultats de son administration dans un bilan final.
De plus, votre conjoint pourrait se retrouver copropriétaire de la résidence familiale avec votre enfant mineur. Pour vendre la maison, l’hypothéquer ou même racheter la part de votre enfant, votre conjoint devra présenter une demande judiciaire au tribunal afin d’obtenir l’autorisation de procéder. Ces procédures représentent un coût important en temps et en argent.
Tous ces pièges sont évités lorsque l'on prend la peine de rédiger un testament devant notaire.
Scénario no 2 : Vous êtes marié et avez des enfants. Vous décédez sans avoir fait de testament. Votre époux/épouse recevra un tiers de la succession alors que vos enfants auront les deux tiers. Si vos enfants sont mineurs, et que les sommes en jeu excèdent 25 000$, il y aura intervention du Curateur public et toute la procédure mentionnée au scénario no 1. En plus, vos enfants recevront leur héritage dès 18 ans.
Scénario no 3 : Vous avec un conjoint de fait et aucun enfant. Vous décédez sans avoir fait de testament. Votre conjoint n’aura rien. S’il est déjà copropriétaire de la maison, il devient donc copropriétaire avec vos héritiers, qui sont…vos père/mère et frères/sœurs (et possiblement neveux-nièces)!
Scénario no 4 : Vous n’êtes pas marié, vous avez un
enfant mineur avec un ex-conjoint. Vous décédez sans avoir fait de testament.
Votre enfant mineur est donc
votre seul héritier, en vertu du Code civil du Québec. En attendant que lui
soit remis son héritage à ses 18 ans, qui va gérer cet héritage? Votre
ex-conjoint, son tuteur légal. Si vous aviez fait un testament, vous auriez pu
nommer l’administrateur de votre choix et stipuler un report de remise du legs
à votre enfant à un âge ultérieur, afin qu’il ne reçoive pas tout à ses 18 ans
… et d’éviter qu’il dilapide l’héritage en peu de temps par manque de maturité
et d’expérience…
Voici ce qu’un testament permet notamment:
-Nommer son conjoint de
fait comme héritier;
-Reporter l’âge de
remise de l’héritage d’un enfant (lequel pourrait être à 21, 25 ans…) et nommer
un tuteur;
-Prévoir la possibilité
de remettre à l’enfant les revenus générés par son héritage ou une partie du
capital avant son échéance pour certaines fins;
-Choisir la personne qui
administrera cet héritage jusqu’à l’âge choisi (vous assurant ainsi que votre
ex-conjoint n’aura pas la main mise sur ce legs);
-Éviter la nomination
d’un conseil de tutelle, l’intervention du Curateur public et toutes les
obligations lourdes et coûteuses qui en découlent;
-Minimiser les impôts
payables au décès;
-Rendre les biens légués
insaisissables par les créanciers des héritiers
Mardi, 21 juillet 2015 - CONJOINTS DE FAIT
Les statistiques démontrent qu’un nombre toujours croissant de couples décident de faire vie commune sans d’abord s’unir par les liens du mariage ou de l’union civile. Vous êtes du nombre ? Vous vous interrogez sur les conséquences juridiques de votre situation ? Sachez d’abord que trois, cinq ou même vingt ans de cohabitation ne vous confèrent pas le statut légal d’une personne mariée ou unie civilement.
-À l’égard de la résidence familiale :
Le conjoint de fait qui est l’unique propriétaire
de la résidence familiale peut la vendre ou l’hypothéquer sans le consentement
de l’autre. Les conjoints de fait ne bénéficient pas du droit à la protection
de la résidence familiale prévu au Code civil du Québec et dont bénéficient les
couples légalement mariés ou unis civilement.
-À l’égard du patrimoine familial :
Le partage obligatoire du patrimoine familial ne s’applique qu’aux couples légalement mariés ou unis civilement. Advenant rupture des conjoints de fait, celui qui est l’unique propriétaire de la résidence la conserve. Il a également le droit de la vendre sans avoir à en partager la valeur avec l’autre, peu importe les montants investis par le conjoint qui n’est pas propriétaire. Pour éviter une telle situation, les deux conjoints doivent se porter acquéreurs de la propriété en signant tous deux l’acte notarié.
Propriétaires l’un comme l’autre, vous vous
assurerez d’une protection efficace et pourrez, lors de la revente, profiter de
la plus-value acquise pendant l’union.
-À l’égard des enfants :
L’enfant né d’une union de fait a les mêmes droits
et les mêmes obligations que l’enfant issu du mariage ou de l’union civile.
-En cas de décès :
Même après 50 ans de vie commune, les conjoints n’héritent pas l’un de l’autre au décès. La seule façon de permettre que votre conjoint de fait hérite de vos biens à votre décès est de le prévoir par testament. À défaut, c’est la famille du défunt qui recevra ses biens, conformément aux règles établies par le Code civil du Québec.
La règle est similaire en matière d’assurance-vie.
Pour en toucher le produit, le conjoint de fait décédé doit au préalable vous
avoir désigné comme bénéficiaire, soit dans la police directement, soit dans
son testament.
-En cas de rupture :
Le conjoint de fait sans ressources financières n’a
pas droit à une pension alimentaire en cas de rupture. Une telle pension peut
toutefois être demandée au nom de l’enfant issu de cette union.
D’autre part, même si les parents vivent chacun de leur côté, ils continuent à exercer conjointement l’autorité parentale à l’égard de leurs enfants. À moins de motifs graves, on ne peut donc s’opposer, empêcher ou restreindre les droits d’accès de l’un ou de l’autre des parents auprès de l’enfant.
Enfin, sauf entente contraire entre les parties, le partage des biens accumulés durant la vie commune est établi en fonction du droit de propriété que peut faire valoir un conjoint sur un bien donné. Autrement dit, lors de la rupture, chaque conjoint conserve les biens qu’il a acquis pendant la vie commune. Il est donc très important pour les conjoints de conserver les documents qui permettent d’établir la propriété de tout bien.
Mardi, 21 juillet 2015 - CONJOINTS DE FAIT
Vous vivez maritalement avec quelqu’un mais vous n’êtes ni mariés ni unis civilement? Alors vous êtes conjoints de fait. Connaissez-vous bien vos droits?
Plusieurs lois particulières, par exemple la Loi sur le régime de rentes du Québec, la Loi sur l’assurance automobile, la Loi sur les impôts (Québec), la Loi de l’impôt sur le revenu (fédéral), la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles, etc., considèrent, à certaines conditions, les conjoints de fait de la même manière que les conjoints mariés ou unis civilement. Le législateur a donc expressément reconnu la situation des conjoints de fait afin qu’ils puissent bénéficier des avantages (et inconvénients) que confèrent ces lois aux conjoints mariés ou unis civilement.
Par contre, le Code civil du Québec ne reconnaît pas les conjoints de fait. Cela signifie, par exemple, que légalement:
Le fait que le Code civil ne reconnaisse pas les conjoints de fait peut, à première vue, paraître inéquitable. Mais cette situation présente aussi des avantages :
Mais il faut y voir et conclure les ententes requises le plus tôt possible, alors que l’harmonie règne.
Le notaire peut vous conseiller et préparer les conventions qui répondront à vos besoins : contrat d’union de fait, testaments, convention de copropriété indivise, etc.
1075, boul. Firestone
Bureau 3100
Joliette (Québec) J6E 6X6
450 759-8800
450 759-8878